C'était un lundi matin...
Où j'étais encore "en retard"
C'est fou cette faculté que j'ai à me lever de bonne heure mais à ne pas décoller (#diesel)
Me voilà assise dans le RER
Dans un bloc a 4 personnes, avec deux places libres:1 face à moi et 1 à ma gauche.
C'est alors qu'il entra dans la rame, et décida de s'approcher du carré où j'étais assise.
Il s'assit face à moi, je dû alors me relever (miss avachie du lundi matin) et lui lancer un p'tit sourire pour le saluer
(Oui oui je te vois venir les parisien(ne)s poli(e)s ça existe) <--- j'aurai dû mettre des crochets trop de parenthèses /
C'est fou ce mélange ou à la fois tu as envie que ce moment dur car c'est plaisant mais à la fois "weird".
On arrive a CDG- comme une micro boule au ventre à l'idée qu'il puisse descendre à cette station!
Il ne bouge pas!
Je respire comme si j'étais soulagée de le garder encore face à moi!
(Il a du le sentir)
Les portes se ferment alors direction la défense.
(pour le coup, j'en étais dépourvue)
Je sens alors sa jambe contre la mienne.
Comme pour montrer que lui aussi a senti ce p'tit je ne sais quoi.
(Tu te doutes bien que je me suis encore plus mise à rougir et encore plus cachée sous mon foulard)
Sa jambe contre la mienne (au début tu penses que c'est peut être ton imagination)
mais celle ci se fait plus pressante et une chaleur se dégage du côté ou nos corps se touchent.
Je pense que mon cerveau a tout imaginé à cet instant.
Nous sommes tellement bercées par des films romantiques ou à l'eau de rose que je me suis oubliée.
Nous avons attendu l'arrêt complet de la rame pour décider de nous lever.
Mais ma timidité a pris le dessus.
J'ai monté les escalators de la gare de la défense d'une vitesse folle.
De peur que ce charmant garçon me demande quelque-chose.
Ce fut un bref instant mais fort.
Rien de sexuel, "basique" mais comment dire.
C'était pour, beau, simple.
Si j'étais féministe, j'aurai crié au harcèlement de RER. :D